États généraux de la Dordogne :

depuis 30 ans, un événement majeur par décennie

1992 : signature de la Charte Vallée de la Dordogne

Début des années 1990, un constat s’impose : l’eau est source de rivalités entre usages et entre visions, voire de conflits qu’il fallait résoudre en travaillant à l’échelle de la rivière.

EPIDOR est créé en 1991 et concourt par ses statuts à un développement harmonieux de la vallée de la Dordogne.

Le syndicat réunit les acteurs de la vallée qui s’accordent sur la Charte Vallée de la Dordogne adoptée en 1992, consignant 370 consensus. Ceux-ci fixent une feuille de route politique et opérationnelle pour une gestion à long terme du bassin hydrographique de la Dordogne.

Rendez-vous est pris pour que, tous les 10 ans, cette feuille de route soit réactualisée lors des États généraux de la Dordogne.

Organisés par EPIDOR, ils regroupent l’ensemble des acteurs du bassin et ont pour objectifs de partager des diagnostics et des avancées, d’identifier des marges de progrès, de déterminer des enjeux sur lesquels concentrer l’action collective, et de déterminer des voies de travail pour la décennie à venir.

États généraux 2002 : au-delà des consensus, la rivière comme « commun »

En 2002, les États généraux sont placés sous le signe des poissons migrateurs (notamment le plan esturgeon). La Charte Vallée de la Dordogne est réactualisée autour de la notion de solidarité des territoires (ruraux/urbains, amont/aval…), avec la volonté de promouvoir une vision autour de la complémentarité des usages (contrairement à la logique de rivalité).

L’environnement, c’est un investissement commun et non un coût.

États généraux 2012 : consécration mondiale, inquiétude et sursaut

En 2012, le bassin versant de la Dordogne est reconnu Réserve de biosphère par l’UNESCO. Lors des États généraux, elle rejoint officiellement le réseau mondial Man & the Biosphere.

Cependant, le diagnostic posé dans le cadre de l’état des lieux de la Dordogne n’est pas rassurant sur de nombreux sujets. Pour dépasser les constats alarmistes, les acteurs réunis sollicitent un éclairage prospectif pour donner naissance à des solutions applicables.

Cette commande donne naissance à la démarche Dordogne 2050 avec ses projets démonstrateurs.

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Les 3e États généraux s’inscrivent dans cette histoire commune et marqueront :

  • les 30 ans de la création d’EPIDOR,
  • les 10 ans de désignation par l’UNESCO du bassin de la Dordogne en Réserve de biosphère

Vers les 3e États généraux : changer d’échelle face aux enjeux

Une idée majeure se dégage pour la 3e édition des États généraux, celle du changement d’échelle face aux enjeux écologiques et climatiques qui viennent percuter tous acteurs dans leur quotidien.

2022, c’est « l’année 1 du choc climatique » dans la réalité et non plus dans les modèles avec des effets considérables de par leur violence et leur récurrence.

Après la prospective, après les projets démonstrateurs, l’enjeu est le passage à l’échelle car les solutions existent et fonctionnent. Le défi est de mettre en place une action qui doit être massive et territoriale à l’échelle du bassin de la Dordogne et de ses affluents.

3 axes forts

  • L’état des lieux du bassin de la Dordogne : diagnostic actualisé sur l’état de santé de la Dordogne.
  • Le bilan de l’étude prospective Dordogne 2050 : réponse à la commande passée lors des derniers États généraux et retours d’expériences sur les projets démonstrateurs.
  • La Réserve de biosphère Vallée de la Dordogne : renouvellement de la reconnaissance par l’UNESCO et projet de gestion pour les 10 prochaines années.

    Format de la séquence des États généraux

    Les 3e États généraux de la Dordogne seront structurés autour de 2 temps forts :

    Un programme « off », organisé en parallèle, offrira l’occasion d’aller à la rencontre de partenaires et découvrir leurs projets et actions.

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